La recherche avance mais ce qui provoque l’hyperactivité n’est pas encore scientifiquement identifié de manière certaine. S’agit-il uniquement d’un trouble neurologique? Les facteurs d’hérédité ont-ils l’importance que certaines études leur donnent ? Qu’en est-il des pesticides, du plomb, des aliments qui sont incriminés comme facteurs aggravants ? A ce sujet, les études ne s’accordent pas toujours, surtout entre médecins européens et américains.

Qu’est-ce que l’hyperactivité ?

Ce qu’on appelle le trouble déficit de l’attention/hyperactivité est en tout cas officiellement reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme étant une maladie et il est présenté comme étant causé par un déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs.

L’imagerie médicale permet de démontrer de façon très nette qu’il existe des différences dans le cerveau entre un enfant hyperactif et un enfant qui ne l’est pas. Dans le diagnostic, les antécédents familiaux ont une importance non négligeable.

Mon enfant est-il hyperactif ?

Impulsif, agité et de moins en moins capable de se concentrer : c’est la description qui est généralement faite de l’enfant hyperactif. Si le diagnostic doit être établi au plus tôt, c’est que cela permet de mieux traiter l’hyperactivité, pour obtenir des résultats au plus vite et pour qu’ils soient durables.

L’hyperactivité est ainsi à l’origine de nombreux autres troubles dont les difficultés d’apprentissage qui sont les premières à toucher l’enfant hyperactif mais aussi les troubles du sommeil, de l’anxiété et la dépression.

Ainsi l’hyperactivité a un fort impact sur les résultats scolaires de l’enfant, ce qui ne signifie pas que l’enfant hyperactif a moins d’intelligence que les autres. Ce n’est d’ailleurs pas du tout le cas pour la majorité des hyperactifs.

Facilement distrait, l’enfant hyperactif ne cesse de s’agiter. Il est aussi très impulsif : il donne l’impression de ne pas pouvoir se contrôler comme les autres enfants de son âge sont capables de le faire. L’enfant hyperactif n’est pas seulement un enfant qui ne tient pas en place : c’est un enfant qui devient de moins en moins gérable.

Comment se soigne l’hyperactivité?

Ce n’est pas de la faute des parents si l’enfant est hyperactif mais ils ont un grand rôle à jouer dans le traitement des troubles qui sont diagnostiqués.

Sujets à de très vives critiques, on utilise aussi, pour traiter l’hyperactivité, des stimulants aux noms barbares comme le méthylphénidate connu sous le nom de Ritaline. Bien que cela puisse paraître surprenant d’utiliser un médicament proche de l’amphétamine, son efficacité immédiate est indéniable mais elle ne dure pas. Moins adapté aux plus jeunes, le médicament est susceptible de provoquer des effets secondaires. De nombreux médecins ne l’utilisent qu’en dernier recours ou ne l’utilisent pas du tout. Le traitement doit être d’une courte durée.

D’autres traitements sont plus au moins en vogue, même si aucune étude sérieuse prouvant clairement leur efficacité n’a été menée par des organismes reconnus comme officiels. Parmi ces traitements, citons les suivants : un régime alimentaire spécifique, la vitamine, le café, les oligoéléments, etc.

L’hyperactivité est de mieux en mieux prise en charge et traitée par des thérapies dans lesquelles les parents sont largement impliqués. Déculpabiliser, montrer son amour, se faire obéir : on aide les parents à mieux gérer l’hyperactivité. Ces thérapies sont adaptées aux enfants (ludiques) et ont déjà montré des résultats plus que satisfaisants.

Si votre enfant a besoin de consulter un thérapeute pour définir de quel mal il souffre et vous recommander un traitement adéquat, n’hésitez pas à nous contacter. Nous vous accompagnerons vers le rétablissement total !